Avec Airbnb, la Ville de Tours a touché 210.000 euros
L’an passé, la Ville de Tours a perçu 210.000 euros de taxe de séjour collectée auprès des locations de logements privés, via le site Airbnb. Un montant qui place la capitale tourangelle à la première position dans le Centre-Val de Loire et le Poitou, loin devant Orléans (160.000 €) et Poitiers (155.000 €), pour les retombées du marché Airbnb.
Louer entre particuliers via la plateforme profite aussi aux communes plus petites. Ainsi, dans le département, Chinon a perçu 18.500 € de taxe, Amboise 18.000 €, Saint-Cyr-sur-Loire 12.500 €, Joué-lès-Tours 12.000 €, Rochecorbon 12.000 €, Vouvray 8.000 € et Loches 7.000 € (1).
Ce n’est que depuis 2018 que la Ville de Tours bénéficie de la taxe Airbnb, mise en place dans trente villes de France l’année précédente. Une mesure que réclamaient depuis des années les hôteliers et les loueurs de meublés (gîtes, maisons d’hôtes) qui dénonçaient la concurrence déloyale des plateformes communautaires. À l’époque, en Indre-et-Loire, le site d’Airbnb référençait plus de trois cents logements dont une grande partie à Tours et dans sa proche agglomération. Pour la Ville de Tours, cette taxe s’élevait autour de 0,83 centime d’euros par nuitée et par client.